J'ai mis dimanche 4 en ligne.
Pour ceux qui y étaient, je veux bien de la matière (texte et image)... j'ai pas tout vu.
Sinon, je pense bientôt changer l'ordre du bourrier, pour passer en ordre chronologique.
A cet effet, les articles sont datés au jour du fait concerné, pas de celui de rédaction.
Ronan
Ca y est, toute l'équipe a quitté le Maroc.
Mais comme vous avez pu le constater, il manque la deuxième semaine. Et oui, emploi du temps chargé et parfois lassitude n'ont pas permis de mettre tout à jour à temps. Donc nous allons compléter le blog, avec photos et récits manquants, et enfin faire une série de portraits pour illustrer le tout...
A suivre encore un peu.
Pour le repas, l'assemblée est divisée, avec à droite ceux qui veulent manger et à gauche ceux qui veulent manger (toute analogie par substitution du verbe règner serait purement fortuite).
Au final, certains vont faire des courses afin de se préparer des boulettes de viande barbecuitées accompagnées du reste de semoule, tandis que les autres iront manger à la Kasbah de succulentes keftas ... càd des boulettes de viandes.
La boucle étant ainsi bouclée, les cyclistes rangent leurs vélos.
R.
Bien décidé "à faire nos dindes", nous prenons la décision collègiale de passer au Hamam.
Lâchant nos deux filles dans l'inconnu, nous faisons quant à nous un débarquement en force de peignoirs Breteam. Nous nous calons au fond dans la dernière salle qui nous appartient bientôt.
Bref, ça rigole, ça chahute, mais au final, ça se détend. Bob et Hafid nous font des démonstrations de ponçage, mais les peaux du dos sont solides et personne ne ressortira écorché vif.
Un coup d'eau chaude, un coup d'eau froide... ça calme grave. On ressortira tous bien zen.
R.
Le groupe n'ayant jamais été monolithique, pas d'exception le dimanche. Barot, Ramboul, Ringe partent surfer Dracula où ils auront un bon mètre.
Les autres trainent à la maison. On profite de la présence du frère d'Hafid, coiffeur barbier de son état pour se faire une beauté.
Le président ouvre le bal, et se retrouve sous cape et la goule emmoussée.
Ca mousse ?
Malgré une légère chute du rasoir de quelques centimètres qui lui vaudront quelques millimètres de coupure sur la main, il surmonte la peur de se faire égorger et resort rasé de près.
C'est limite avoir le couteau sous la gorge
La Guit choisit la même formule.
Nan, mais c'est sérieux quand même!
Isham prend la suite se faisant en sus couper les cheveux, tout comme moi pour finir.
C'est marrant, sur les cheveux, on est moins tendu!
R. / Loïc
Et oui, pour ce repas, la mère d'Hafid nous a préparé un couscous poulet raisins oignons. On ne viendra pas à bout des deux plats énormes qu'Hafid et son frère nous a amené à la maison.
Un des deux plats. Appétissant, non?
Bonne tablée pour un bon plat.
R. / photos Loïc
En ce matin dominical, Ben, Ramboul, accompagné d'Ismaël partent surfer au nord à Oubaha.
Sur cette houle en légère baisse, les longboardeurs se mettent à l'eau à Pont Blandin, juste dans le timing de la descendante. L'ambiance est détendue, encore teintée des étoiles de la veille. En plus des vagues, nous enchainerons donc les qualificatifs "starman", "la piste aux étoiles".
Au final des petites vagues, encore sympatiques. Outre les cinq longboardeurs que nous sommes (Loïc, Bretzel, Balab, Micky et moi), il y a avec nous quelques jeunes qui profitent de leurs poids plumes pour s'amuser.
Je prête ma planche à un minot et me retrouve assis sur une 6', avec de l'eau jusqu'aux épaules. Je prends deux vaguounettes, puis renonce. Avec l'état de délabrement de la planche, j'ai peur de la casser (et en plus, je suis franchement à la rue avec un tel cure-dent).
Pendant que je récupère ma planche, les autres commencent à sortir. Il fait beau temps, et j'avoue que je reste un peu, profitant de ma session en top/maillot.
La marée finit par avoir raison du pic, et je rentre en croisant Hafid qui donne un cours de surf.
Ce qui restait après la session...
R. / photos Loïc
Pour le repas du soir, Micky emmène l'équipe Makro dans une épopée culinaire. C'est donc par une entrée d'oreillons de pêches au thon que commencera le repas, suivi d'un plat de dinde basquaise avec du riz. Ce repas sera aussi l'occasion de mener une initiation au kamoulox. En effet, l'arrivé d'un joueur du talent de Bretzel ne pouvait rester sans effet.
En attendant que le repas cuise, tarot et belote sont de sortie, lorsque surgit une entrée caractéristique de ce jeu si intellectuel: "Je prends une mandarine, j'enclenche le réveil et j'annonce rebelote". La machine infernale était donc amorcée, et dès le repas fini, c'est au visionnage d'une demi-finale de Kamoulox international que chacun compris les fondements du jeu, au point pour certains d'en rester dessus (sur le fondement donc).
Nous aurons aussi le plaisir de voir Hannan passer nous faire un petit coucou, visiblement en pleine forme après son passage dans le sud.
Le thermique se lève, et la gauche de la dalle dans la baie est déjà largement peuplée.
Mais les conditions restent plus qu'appréciables. Si la majorité reste au bord, Bob, Ben, Loïc et moi-même traçons vers le large. De bons paquets certes pas très creux mais dépassant le bonhomme et demi passent régulièrement.
Chacun trouvera de quoi s'amuser, et Loïc et moimje aurons même des vagues connectant les différentes sections, jusqu'au shore-break. Je finirais pour ma part la session sur un drop assez énorme depuis le fond.
Il fait beau ce midi, et en attendant le retour des courses, c'est au soleil que l'on joue à la belote ou que l'on se prélasse. C'est pour l'instant la journée la plus colorée, voire la plus coupdesoleilisée du séjour. L'équipe du Marjane avait allongé les courses en achetant un lot de sweats supplémentaires en vue du floquage aux couleurs du club.
On enchaine avec un plat de pates bolognaises, vite englouti malgré les deux kilos de chouchous qui trainaient sur la table en attendant. La session de l'après-midi est attendu et le groupe repart à l'eau sans tarder.
